Un petit tour en Chine ou la Chine en 5 étapes

Etape 1 : PEKIN

Pékin - Le Palais d'été

 

La première visite nous mènera au Palais d'été à 15 km du centre. Ce palais est aussi appelé jardin des collines merveilleuses ou colline de la Longévité millénaire. C'est en effet dans un immense et magnifique parc que sont construits plus de 3000 édifices autour d'un lac. Des arbres sont centenaires, certains sont en fleurs et d'autres à nu comme en plein  hiver. Des cours, des palais en bois finement décorés et meublés se succèdent.  Tout ceci ayant appartenu à une impératrice en 1751. Beaucoup de chinois y viennent se promener en famille. On se balade dans la galerie Wenchang avec des oeuvres superbes en jade, en ivoire, en bronze.

 

De nombreux palais ne  sont visibles que de  l'extérieur. Quelle découverte merveilleuse que le jardin de l'harmonie virtuelle où trône un magnifique théâtre sur trois niveaux. On traverse une galerie couverte de plus de 700m recouverte de peintures pour enfin monter au palais des nuages ordonnés. Un  grand portique marque l'entrée puis de nombreux escaliers nous mènent au pavillon des fragrances bouddhiques de forme octogonale sur quatre étages d'où on a une vue imprenable sur le lac et les nombreux édifices. 

Pékin - Au cœur des hutongs

 

Nous poursuivons avec Nelly, notre guide française vivant à Pékin depuis 10 ans (Pékin par cœur).  En  chemin, nous sommes frappés par le peu de bruit de la circulation.  Et pour cause, tous les vélos et motos sont électriques !  Quelle bonne idée dans une ville si peuplée 21 millions d'habitants). 

 

La balade commence au Temple de Confucius,  lieu chargé d'histoire qu'elle nous raconte avec beaucoup de détails et d'enthousiasme.  Cet édifice à la gloire de Confucius célèbre la connaissance et la croyance dans le fait que tout un chacun peut évoluer en étudiant. Elle nous parle beaucoup de cette époque impériale révolue où on sélectionnait par un concours extrêmement difficile les plus hauts dignitaires de l’empire. Le collège impérial accueillait des étudiants venus, triés sur le volet, travailler à   la préparation du concours. De belles salles, un portique d'entrée aux couleurs jaune (couleur de l'empereur) et vert superbe. De nos jours, les étudiants préparant des examens viennent sauter dessous pour se  porter chance, les familles viennent déposer des offrandes pour aider à la réussite tant souhaitée de leur unique enfant.  Encore dans la société d'aujourd'hui, les attentes envers les enfants sont fortes. L'équivalent du bac est un concours très difficile que l'on ne peut passer qu'une  seule fois. Les familles investissent beaucoup pour cette réussite en payant de  nombreuses heures de cours particuliers. En cas d'échec,  il faut trouver une autre voie car les portes de l'université sont fermées.

 

On continue dans les Hutongs environnants avec des explications sur la vie de quartier, sur l'évolution du pays au fil de l'histoire et sur des détails architecturaux. On apprend plein de choses sur la société chinoise en pleine évolution.  Ces rues étaient huppées à leur origine car proches de la cité interdite. Y logeaient les nobles à une seule famille dans un espace confortable. Elles sont devenues par la suite très populaires sous Mao et divisées en petites portions de 20m2 pour y loger plusieurs familles. Encore aujourd'hui, le nombre de compteurs électriques montrent la quantité de familles qui y vit. Tous n'ont donc pas de sanitaires.  Voilà pourquoi il y a tant de toilettes publics dans ces ruelles.. Elles tendent à redevenir des beaux quartiers prisés avec un prix au m2 qui flambe (9000 $ le  m2). Le portail d'entrée des habitations n'est jamais dans l'alignement de la maison. Un mur fait d'ailleurs écran ainsi qu’une haute marche pour bloquer les esprits maléfiques qui, selon les croyances ancestrales, se déplacent en ligne droite et au ras du sol. Ce qui est certain c'est que cette disposition respecte les règles du fen shui pour faire circuler l'air et les énergies.

Au milieu de ces ruelles populaires, nous n'avons pas le sentiment d'être dans une immense mégalopole grouillante. Une vraie vie de quartier se déroule sous nos yeux : des mamies font leur gym en marchant à pas cadencés autour d'un arbre, des papis jouent aux cartes, des mamans font leurs courses aux primeurs, les enfants font du vélo, d'autres promènent leur chien (à noter que seuls les petits chiens mesurant au maximum 36 cm au collet sont autorisés en centre-ville. Une très intéressante visite, idéale pour une entrée en matière de Pékin.

 

 

La grande Muraille de Chine - Mutianyu

 

Nous partons tout excités à la découverte de l'oeuvre mythique qu'est la Grande Muraille de Chine. Nous en avons des images plein la tête mais la voir en vrai, la fouler de nos pieds promet d'être un grand moment. 

 

7h30, nous démarrons avec notre chauffeur du jour. Nous piquons au Nord Est, à 70 km direction Mutianyu. Nous traversons les quartiers populaires de Pékin remplis d'immeubles d’habitations gris et austères. Nous passons devant le stade olympique,  le nid de 2008. Puis un peu de campagne avec des cerisiers en fleurs, des genêts tout jaunes. C'est très beau.  Et enfin, le moment tant attendu : la 1ère apparition de la muraille construite sur les sommets des montagnes, longue de 6 800 km, haute de 8m et large, par endroit, de 6m.  Sa construction d'abord en terre battue a débuté en 1360 et a duré quasiment un siècle.  Nous y montons avec des télécabines car ça grimpe pas mal. Enfin, nous posons nos pieds sur cette forteresse de pierres qui n'a pas réussi à arrêter les troupes de Gengis Khan. Elle ondule au gré des sommets.  Waouw ! C'est encore mieux que ce qu'on avait en tête.  Des tours de gué jalonnent les centaines de mètres de murs.  Ça monte, parfois assez raide. Les points de vue nous permettent d'embrasser une partie de l'immensité de l'ouvrage.  De chaque côté,  des à pics, des forêts,  des cerisiers aux fleurs blanches. C'est énorme.  Nous marchons pendant près de 3h et on ne s'en lasse pas.

 

Nous redescendons via des sentiers bien balisés. Arrivés en bas, nous nous arrêtons au Musée des pierres de Chine édifié dans un joli jardin avec en son centre un kiosque. Une grotte avec stalagtites et stalagmites nous surprend par sa fraîcheur et ses éclairages. Nous découvrons des pierres magnifiques, malheureusement toutes les explications sont en chinois donc aucune info du nom ni de la provenance. Cela restera définitivement un des grands moments de ce voyage.

Pékin - Le Temple du Ciel

 

C'est dans un immense parc aux cyprès centenaires que commence la visite.  Beaucoup de gens y viennent pour danser, faire du tai chi ou jouer à se renvoyer un volant au pied sans le faire tomber. Beaucoup d'animation. en ce début de matinée.

 

Construit au XVème siècle, l'empereur y venait plusieurs fois par an pour que le ciel y renouvelle son mandat. On y voit la voûte céleste,  la salle de prières, la salle de l'abstinence.  Le parc y respecte la cosmologie chinoise : à savoir une base carrée qui représente la terre et des édifices ronds qui représentent le ciel.  Le 9 étant un chiffre porte-bonheur, tout est organisé en fonction de lui : nombre de marches,  nombre de dalles entre deux étages, 270 ha de parc, 360 balustrades. .. Il fait gris, il y a du vent mais tout est tellement coloré.  Dommage qu'on ne puisse rentrer dans aucun édifice,  on se contente de regarder de l'extérieur,  difficile d'apprécier les prouesses architecturales et les décorations au plafond. Dans la salle de prières, on sent l'importance qui a été donné à l'empereur de pouvoir modifier le cours du temps.  Rien que ça !

Pékin - La Place Tian'Anmen

 

Après une longue attente pour passer la sécurité,  nous foulons du pied ce lieu chargé d'histoires qui jouxte la cité interdite. On est au coeur de Pékin et du régime communiste.  La place Tian'Anmen fait 40 ha. De chaque côté se trouvent de grands bâtiments de style stalinien, communiste pure souche, gris et imposant. Le  Mausolée de Mao est à une extrémité est fait face au portrait de Mao trônant sur la porte de la paix céleste. Beaucoup de militaires et de policiers sont présents sur place. Tous les chinois sont heureux

 

d'être heureux là,  ils se prennent en photo en poussant des cris, ils sautent, ils sont tout excités.  On passe "religieusement" à côté du portrait de Mao pour rejoindre la Cité interdite.

Pékin - La Cité Interdite

 

Construite sur 72 ha entre 1407 et 1420, avec près de 9000 habitations, la Cité  Interdite appelée aussi Cité Pourpre était la résidence de  l’Empereur. Le plan de la cité interdite suit l’ordonnancement d'une siheyuan,  maison traditionnelle chinoise. Deux parties : cour extérieure avec la partie officielle et cour intérieure pour la partie privée.  C'est une suite de palais plus ou moins grands selon l'affectation donnée mais tous très fastueux. Cela n'en finit pas. On enchaîne les cours et les palais dont on ne peut apprécier les intérieurs que depuis les balustrades. En effet, le savoir-faire des planchers s'étant perdu, tout est protégé. Des milliers de gens y vivaient mais tout était très cloisonné en fonction de la fonction de chacun. Peu de gens étaient autorisés à voir l'empereur. Une hiérarchie très précise s'appliquait aux épouses et aux concubines.On comprend pourquoi on l'appelait aussi la Cité pourpre. En effet tous les murs y sont rouges. Chaque bâtiment respecte les couleurs : en bas le rouge pour la terre, en haut des décorations dans les tons de bleu/vert pour le ciel et les tuiles jaunes pour le pouvoir impérial.  Le nom des portes et des palais font

 

référence aux croyances chinoises. Des noms évocateurs comme harmonie suprême,  pureté céleste, tranquillité terrestre... On y déambule pendant près de 3h.  A la sortie nord, dans le prolongement de la cité s'élève la Colline de Charbon. Il fallait bien mettre la terre issue des douves larges de 52m et des lacs quelque part. La colline a pris naissance. Seul l'empereur avait le droit de s'y promener : des millions de gens peuvent le faire maintenant. À son sommet, on domine toute la cité.  On prend l'ampleur de la Cité

 

interdite. Des toits jaunes à perte de vue  au centre d’édifices modernes de la Pékin d'aujourd'hui (le centre national des arts et des buildings). On finit la journée dans un petit quartier de hutongs traditionnels. On se retrouve au milieu de cités ouvrières. On tombe par hasard sur un vieux temple reconverti en galerie d'art contemporain dédié entre autre à la sculpture.  Une belle découverte que ces oeuvres d'un artiste chinois. On rentre les jambes bien fatiguées mais des images plein les yeux.

Etape 2 : PINGYAO (Shanxi)

 

Nous partons assez tôt de notre hôtel pour rejoindre le métro.  Le quartier s'éveille à peine, le métro est loin d'être bondé.  À la sortie du métro,  pas simple de trouver l'entrée de la gare. Tout est écrit en chinois.

 

Midi, on arrive à Pingyao. On entre dans l'ancienne cité fortifiée miraculeusement sauvegardée entourée de larges murailles construites au XIVème siècle. Les banquiers de Chine se sont installés au début du XIXème siècles. Ruelles pavées  aux façades conservées comme à l'époque : bois travaillé,  peintures sur poutres... Il n'y avait que des grandes demeures appelées siheyuan avec des enfilades de cours. Tout est beau. Malheureusement, une dérive commerciale a pris d'assaut tous les édifices ou presque. Les ruelles principales sont devenues café, resto,  boutiques souvenirs. Heureusement comme le site est classé à l’Unesco, beaucoup de bâtiments sont protégés. Il reste une certaine magie dans ses ruelles, dans ses bâtisses.  Les lampions participent à la beauté des lieux et au saut dans le temps. On visite des temples, la banque de The banquier, des maisons des grandes familles et nous nous perdons dans le dédale des ruelles. Pour le goûter, nous nous délectons de pâtisseries faites dans la rue, toutes chaudes et succulentes. Au dîner,  nous nous régalons d'une des spécialités locales : le boeuf de Pingyao. Froid en tranches fines un  peu comme du jambonneau et chaud en ragoût mijoté avec patates,  oignons et carottes. La viande fond dans la bouche, c'est vraiment trop bon.

 

Le lendemain, nous poursuivons notre exploration des ruelles et des bâtisses.  Du haut des tours de contrôle de l'ancienne ville, nous avons des vues superbes sur ces toits si caractéristiques. Puis , nous traversons avec surprise un quartier ouvrier beaucoup plus récent bien que toujours à l’intérieur des remparts. Une usine désaffectée laisse les stigmates d'une aire industrielle passée.  Nous finissons par nous balader sur les remparts avec une lumière rasante. Certaines portes de gué sont vraiment très belles. On domine les toits gris et les ruelles aux multiples lanternes rouges.  Encore une bonne journée de marche bien agréable.

 

Etape 3 : Xi'an (Shaanxi)

 8h40 notre train prend la direction de Xi'An,  ancienne capitale de plusieurs dynasties et point de départ de la route de la soie. En arrivant, on est surpris par la chaleur. On est vite replongé dans le rythme d'une ville de 9 millions d'habitants.  Nous prenons le métro et arrivons à notre hôtel (le Qixian youth hostel) qui est en fait l'ancienne caserne des gardes de l'armée rouge. Les baraquements datent de 1946 mais ce qu'ils en ont fait est vraiment chouette. On pose nos sacs et on part se balader dans le centre. On commence par visiter une des deux grandes tours qui se font face et qui avaient pour vocation de donner l'heure : la tour de la cloche. La charpente à l'intérieur est magnifiquement peinte de couleurs vives. De là,  on peut apprécier au loin les remparts de la ville, la grouillante circulation et les nombreux centres commerciaux. Puis, nous traversons pour monter dans la tour des tambours qui date elle aussi du XIVème siècle de l'époque de la dynastie Ming.  Une impressionnante rangée de tambours aux sonorités graves  

encercle le 1er étage. Ils servaient à annoncer à la population l'ouverture et la fermeture des portes de la ville. À l'intérieur,  on trouve encore des tambours de toutes les tailles, de toutes les formes. Ils sont superbes. Un petit concert est l'occasion pour nous de découvrir les sons de certains instruments typiquement chinois.

Ensuite,  nous nous rendons à la Grande Mosquée en traversant le Souk.  oui, oui, il existe des chinois musulmans, les Hui. La mosquée qui date de 742 est la plus importante de Chine de part son rayonnement spirituel. Le lieu est très beau, très calme dans un écrin de verdure. Sur les portiques et stèles se mêlent écritures chinoise et arabe. On est vendredi, beaucoup d'hommes la tête couverte arrivent en masse pour prier. D'ailleurs arrive l'appel à la prière et le moment de se déchausser et de "communier" ensemble. C'est un peu incongru pour nous car on n'imaginait pas des chinois musulmans. On finit la journée dans le quartier hui envahi par des tables et des chaises, des gargottes de rue vendant des brochettes, du nougat, des jus de grenade et plein d'autres spécialités aux odeurs qui s'entremêlent dans nos narines.  C'est commerçant certes, plein de monde et de vie. On mange dans un petit resto un peu à l'écart de la rue touristique. Sur le chemin du retour,  les deux tours sont superbement éclairées. On en profite car elles sont vraiment mises en valeur.  Encore une bonne journée.

L'Armée de terre cuite (Terracotta warriors)

 

Aujourd'hui,  direction l'armée enterrée du premier empereur de Chine : Qin.  Le lieu est incroyable de part son ancienneté : 2000 ans, son immensité : des milliers de statues de soldats de terre, et son mystère : des milliers sont encore ensevelies. Cet empereur guerrier décide, pour le jour où il passera à la postérité, d'être entouré d'une armée reflétant sa puissance. Il fait creuser des tranchées,  pavées de briques pour y disposer une armée en ordre de bataille. Les agriculteurs se transforment en potiers  sculpteurs et façonnent des milliers de soldats en terre cuite grands de plus d 1m80 et recouverts de couleurs. Tous sont différents et imposants. En fonction de leur rang et de leur armure,  on identifie les fantassins, les archers,  les cavaliers... Ils étaient tous armés mais bien évidemment tout cela a été pillé par les villageois et par le successeur de l'empereur.  C'est captivant.

 

On commence la visite par l’exposition de deux chars en bronze, magnifique. Puis on enchaîne la fosse numéro 2 où on devine sous des couvertures de terre les soldats. Seuls des morceaux cassés sont laissés à notre vue mais déjà notre imagination vagabonde. Dans la fosse 3, on découvre nos 1ers soldats campés sur leur jambe et un équipage avec 4 chevaux. Enfin, le clou de la visite, la fosse 1 où plus de 1000 statues veillent, le regard fixe sur le tombeau invisible de l'empereur.  Des colonnes de soldats trônent déterminés et fiers. On peut apprécier l'étendue, les détails des visages, des vêtements,  des coiffures tous différents.  On est captivé devant ce spectacle. On ne sait où donner de la tête.  L'ironie veut qu'en les déterrant,  les soldats s'abîment à grande vitesse,  du coup bon nombre d'entre eux ont été ré-enterrés !

Etape 4 : Lijiang (Yunnan)

 

Arrivée à Lijiang, ville du Yunnan après 2h20 de vol. La ville est à 2400m d'altitude,  le plafond nuageux est bas mais il ne pleut pas. Lijiang a toujours été une ville de commerce située sur la route des caravaniers en route pour le Tibet ou le Myanmar. Nous posons nos sacs au Garden Inn et filons nous promener dans la vieille ville. On est entouré de montagnes. Nous sommes dans la capitale de l'ethnie Naxi, une minorité aux traditions anciennes et matriarcales. Les Naxi sont d'anciens nomades ayant posés leur valise à Lijiang pour se sédentariser.  Dans les ruelles étroites,  on croise des vieilles dames en tenue traditionnelle, avec la casquette de Mao de couleur bleue. La vieille ville est parcourue par de nombreux cours d'eau.  Les maisons, bien restaurées,  sont en bois avec, comme à l'origine,  une échoppe en bas et l'habitation à l'étage. Il y a aussi beaucoup de fleurs et notamment des rosiers arbres immenses avec des centaines de roses roses.  Beaucoup de boutiques car Lijiang est une destination très touristique. Sur une des places, des vieilles dames dansent de manière très dynamique malgré leur âge bien avancé. Un peu plus loin, sur une autre place, c'est carrément la piste de danse d'un bal populaire.  Plusieurs générations d'hommes et de femmes se sont retrouvées autour d'une immense ronde pour danser tous ensemble. À côté de là, des plus petits groupes essentiellement de femmes dansent des quadrilles endiablées. C'est l'occasion pour nous de voir des vêtements d'ethnies différentes.  C'est vraiment très bon enfant. Un vieux monsieur m'invite même à me joindre à eux ce que je fais mais arrive très vite la musique s'arrête.  Oh c'est ballot 😁! 😁 

Les spécialités culinaires promettent de belles découvertes : du yak, du porc croustillant, des babas (sortes de mini beignets fourrés), du boeuf en ragoût. On est même tombé sur un petit resto avec des dizaines de jambons pendus pour sécher ! Beaucoup de viande donc et des plats assez grassouillets mais bien bons. On mange dans deux petites cantines goûteuses et très locales. À la tombée de la nuit, les façades de bois sont joliment illuminées. À chaque resto, et il y en a beaucoup, un chanteur pousse la chansonnette, des trucs du genre Rock Voisine ou Patricia Kaas à la sauce chinoise mais tout aussi mièvre. De nombreux magasins vendent des djembés,  pas d'explication sur la présence de cet instrument. Ces magasins sont, pour la plupart, tenus par des jeunes filles qui jouent sur Le tube du moment qui au bout de 10 fois nous casse les oreilles. C'est une véritable cacophonie. 

 Le lendemain ce sera pluie, pluie et pluie ! Toute la journée. On ne mettra le nez dehors que pour petit déjeuner et aller dîner.  On passera la journée au chaud sous les couettes à bouquiner (un très chouette recueil de nouvelles de Sylvain Tesson "S'abandonner à vivre").

Le temps est légèrement mieux : toujours gris mais pas ou très peu de pluie. On part donc se promener au parc de l'étang du dragon noir. Très beau parc parsemé de jolis bâtiments très coloré s et avec plein de plantes à fleurs et des bonzais dans les cours. Ensuite, en suivant la rivière,  on revient dans la vieille ville pour déambuler dans ses ruelles. On sort un peu de la zone ultra touristique pour trouver le calme. C'est vraiment très joli. On fait un tour par le marché,  un peu calme à cette heure de la journée.  On s’attable pour grignoter des momos (sorte de raviolis frits fourrés aux légumes) et des patates. Le ciel sera finalement un peu plus clair, il nous laissera même entrevoir les montagnes enneigées.  Superbe ! On dîne dans un mignon resto aux spécialités tibétaines. On se régale de soupe, pâtes et momo à la viande de yak. Le temps a donc l'air de se dégager,  on croise les doigts pour que le soleil annoncé par la météo soit de la partie demain... 

Et bien oui, nous serons chanceux car le lendemain c'est soleil et ciel bleu qui nous accompagnera toute la journée !! C'est vrai qu'avec du soleil, tout est bien plus beau. Nous repassons dans les ruelles de la vieille ville pour en apprécier,  à sa juste valeur,  sa beauté architecturale. On retourne au lac du dragon noir où,  cette fois ci, nous avons l'image de carte postale : le pont aux 5 arches, la pagode, le lac et les montagnes enneigées en fond. C'est magnifique.

Nous partons ensuite à Baisha,  petit village à 7 km de là construit au pied des monts enneigés.  C'est mignon et moins touristique. Nous passerons par la "Jade dragon snow Mountain chinese herbal medicine clinic" du Dr Ho âgé de 95 ans. On s'attendait à une maison bien tenue avec un peu de personnel. En fait, c'est pièce bordélique avec un petit comptoir : des photos, des vieilles coupures de journaux et Monsieur Ho, seul qui accueille les gens. Ça sent les herbes. Au fur et à mesure des consultations, il va derrière préparer ces concoctions de plantes qu'il vend. On s'est entretenu rapidement avec lui, il nous a pris le pouls, nous fait tirer la langue. Conclusion pas de gros problèmes. La rencontre de ce papi médecin autodidacte qui a traversé tant de choses ne laisse pas indifférent.

Nous poursuivons par la visite de palais renfermant des fresques vieilles de plus de 500 ans. 

De retour à Lijiang, nous continuons de profiter de la belle lumière qui éclaire les rues et les montagnes.  Nous montons jusqu'à un point de vue qui nous permet de surplomber les toits. La journée se termine par un dîner dans une food court qui, à l'image de tous les magasins de Lijiang, propose tous les 5 m la même chose.  Les marchands nous hèlent,  nous crient dessus nous suppliant de venir à leur stand. On succombe bien sûr et c'était bon. C'est bruyant mais c'est drôle. 

Les Naxi, minorité chinoise qu'on découvre à Lijiang, possède sa propre écriture. Ce peuple possède de nombreuses richesses culturelles : artisanat, traditions, écriture et musique. Nous passons notre dernière soirée avec le Naxi Orchestra. Cet orchestre, constitué d'une vingtaine de musiciens dont 1/3 a plus de 80 ans, permet de découvrir des instruments ancestraux. Le concert nous fait voyager dans les musiques chinoises anciennes, les sonorités sont typées, superbes. Un très beau moment pour finir ce séjour en terre Naxi.

Etape 5 : Yuanyang (Yunnan)

 

Départ de bonne heure, de bonne humeur pour une journée de transport : on enchaîne un vol, un taxi qui part dans la mauvaise direction malgré nos indications, 7h de bus et 40 min de mini van. Nous arrivons plus tard que prévu mais presque à temps pour avoir une vue dégagée au coucher du soleil sur les rizières en terrasses de Yuanyang. Les paysages nous ont permis d’apprécier la Chine agricole : bananiers, serres…

 

Yuanyang est située à 1 800m d’altitude  étagée sur une ligne de crête et domine de nombreuses vallées. A la descente du bus, nous accueille Belinda notre hôte pour les deux jours à venir. On traverse des  villages habités par les Hani. C’est cette ethnie qui a eu l'ingéniosité de sculpter des rizières en terrasses en Chine. Le 1er point de vue où nous arrête Belinda est incroyable. Les rizières se superposent les unes au-dessus des autres comme les marches d’un gigantesque escalier en plein air. C’est à perte de vue. Pour arriver à un tel résultat, il a fallu un travail de titan, des années, des siècles de labeur de la  part des agriculteurs Hani. Il a fallu sculpter la montagne, creuser des bassins à l’horizontale et construire des milliers de digues de terre. C’est incroyable. Les rizières sont en eau, prêtes à recevoir le riz dans les semaines à venir. Le ciel s’y reflète, c’est magnifique. Le dîner préparé par le mari de Belinda est délicieux. Super copieux, très grassouillet mais très bon. Nous rencontrons Juliette et Noémie, deux voyageuses au long cours avec qui nous sympathisons. Nous finissons le repas à coups de « Campai » répétés avec l’alcool de maïs servi généreusement par les propriétaires. Ils sont vraiment adorables.

 

Fin de nuit pluvieuse mais heureusement ce ne sera que de courte durée. A la montagne, le temps change très vite. On part se promener dans un village Hani sous le soleil et le ciel bleu. Notre hôtel étant au-dessus des rizières, nous les longeons pendant toute la marche émerveillés. Nous descendons dans le village d’Azeqe aux maisons traditionnelles faites en torchis et en toîts de chaume. Les personnes croisées étaient toutes au travail : dans les rizières, sur les chemins ou autour des maisons. Tout est très propre. Nous déambulons sur les passages bétonnés sillonnant les terrasses. Les points de vue sont superbes.

 

Nous passons un long moment à profiter de ces paysages hors du commun. De retour à l’hôtel en milieu d’après-midi, une petite sieste s’impose mais elle sera écourtée par le bruit de la tempête. En un rien de temps, le ciel si immaculé s’est entièrement couvert de brume épaisse dissimulant tout le paysage, un bel arc-en ciel a fait son apparition et des trombes d’eau se sont abattues. Une heure plus tard, le ciel avait repris sa couleur bleu azur comme si de rien n’était. Prêt pour aller admirer le coucher du soleil. Nous partons en mini van vers Baida. Une petite mamie, toute ridée, toute mignonne me tiendra la main et me parlera dans sa langue pendant tout le trajet. Le point de vue de Baida est absolument spectaculaire. Nous ne savons où donner de la tête. En contre-bas, il y a des rizières en terrasses partout, à perte de vue, dévalant les flancs de la montagne. Les rizières sont en eau pour la plupart, certaines possèdent les semis verts fluo, d’autres de la boue rougeâtre. Bref, un vrai melting pot de couleur, de brillance. Les champs aux formes géométriques irrégulières épousent le relief et suivent les contours des pentes. L’eau d’irrigation amenée du sommet des montagnes circule dans des canalisations et se faufile au grès des champs. Cela valait vraiment le déplacement. Nous passons plusieurs heures à admirer ce spectacle aux couleurs changeantes. Et en un rien de temps, la brume humide est montée du plus profond de la vallée pour recouvrir totalement la vue. Retour à l’hôtel pour un dernier succulent dîner bien arrosé.

 

Ce matin, c’est dans la purée de pois qu’on se lève. Plus une trace de terrasses, du brouillard et une pluie fine nous enveloppe. Nous nous rendons au marché dans un village voisin. Là se côtoient des Dai, des Miao, des Zhuang, des Yao et des Hani. Pour l’essentiel, ce sont les femmes qui font le marché. Elles ont toutes revêtu leur tenue traditionnelle : pantalon noir avec des broderies bleues foncées pour certaines, tenue entièrement brodée de fleurs et autres motifs de couleurs pour d’autres, et pour toutes des coiffes magnifiques. C’est vivant comme tous les marchés du monde. Puis arrive l’heure de partir prendre notre bus retour vers Kunming.

 

Nous arrivons de nuit à Kunming, capitale moderne du Yunnan. De grandes avenues embouteillées, un métro aérien, des enseignes américaines (Mc Do, KFC, Starbuck et même Wall Mart). Notre hôtel est vraiment très sympa. Une chouette auberge de jeunesse avec une ambiance chaleureuse comme on aime. De la bonne musique, un bon dîner pour terminer ce séjour.

 

Il est alors temps pour nous de revenir sur tous les grands moments qu’on a vécu. Ce séjour a coupé court aux clichés qu’on pouvait avoir sur la Chine. On ne connaissait la Chine qu’à travers les chinois que l’on croise en voyage. Et bien, les chinois chez eux, sont un peuple assez ouvert, un peuple qui rend les sourires, un peuple parfois curieux de la différence mais toujours dans le respect de l’autre. C’est un peuple de mélanges. On a vu de faciès très différents et pour cause c’est un pays qui a été traversé tout au long de son histoire par des peuples d’origines très diverses. Oui, c’est vrai ils crachent par terre mais ce n’est pas autant qu’on veut bien le dire. Des campagnes de pub tendent à faire changer cette habitude. Un grand pas a été fait depuis l’accueil des JO de Pékin en  2 008.

 

On a aussi découvert des gastronomies succulentes, une cuisine généreuse à tout point de vue (de belles portions et beaucoup de matières grasses), la présence de pommes de terre assez fréquente et beaucoup de piment. Les différentes parties traversées étaient toujours très propres. Beaucoup de petites mains passent leur temps à balayer.

 

En revanche, ce qui n’est pas cliché du tout c’est qu’il vaut mieux savoir parler un peu le mandarin pour voyager en Chine car globalement, les chinois ne parlent pas l’anglais. Nous, on a parlé le mime et parfois ça a marché… Bon pas toujours J. La censure est toujours très présente : interdiction de se connecter à google ou facebook mais il y a de nombreux moyens de la contourner…

 

Une vraie découverte que cet Empire du Milieu et une grosse envie d’y revenir un jour plus longtemps et dans des contrées plus reculées.

 

Thaïlande : Koh Samet et Bangkok (février 2017)

Koh Samet

Avec une petite semaine de vacance, difficile d'aller très loin alors pourquoi pas profiter de la Thaïlande si proche. Et oui, Bangkok n'est qu'à 550 km de Vientiane !

Nous faisons un passage farniente, baignade, lecture et fruits de mer sur l'île de Koh Samet. Cette petite île de 7,5 km de long sur 3,5 de large est la plus proche de Bangkok. Le sable y est tellement fin et blanc qu'on croirait marcher sur de la farine. L'eau est transparente et toujours chaude. En revanche, les fonds marins ont bien été abîmés par la pêche à la dynamique pratiquée dans la région... Un bon moment de calme et de repos.

Bangkok

Après le bruit des vagues, nous enchainons avec quelques jours dans la frénétique Bangkok. On y retourne 12 ans après et beaucoup d'images nous reviennent...

Grosse métropole de 14 millions d'habitants qui ne s'arrête jamais. On y mange partout, tout le temps et à toute heure. Il y a beaucoup de circulation et tous les moyens de déplacement possible : taxi, tuk tuk, moto-taxi et bateau ! La ville oscille entre tradition : anciens temples, palais, petits métiers et modernité : buildings de verre, immenses centres commerciaux et street art. Bref la ville !

Ancien palais royal : dorures et faste

Les klongs : sur l'eau

La capitale thaïlandaise aime se faire appeler la Venise de l’Asie du Sud-est. Le fleuve Chao Praya traverse la ville et permet de se déplacer en bateau-bus. Mais de nombreux canaux appelés klongs s'immiscent dans la ville. Une véritable vie en parallèle de la modernité, des voitures. 

Tradition et modernité

L'Art est un peu présent dans les rues, depuis quelques années. On peut y voir les oeuvres de l'artiste thaïlandais qui s'est exporté en Europe : Alex Face (les lapins aux trois yeux) mais aussi les éléphants de l'artiste belge Roa. Le BACC, copie du musée Guggenheim de New York, expose des oeuvres d'art contemporain.  Ca fait du bien de visiter un musée, d'admirer des oeuvres très variées car le Laos est vraiment pauvre de ce côté-là...

La maison de Jim Thompson

Ah la maison de Jim Thompson ! On en a gardé un souvenir de LA maison de nos rêves. Et bien 12 ans après, ça n'a pas changé. Lieu de raffinement, de mise en valeur d'oeuvres d'art, en bordure de klongs tout en étant dans le centre de Bangkok et le tout dans un écrin de verdure et de fleurs. Une maison traditionnelle en teck, des oeuvres provenant d'Indochine. Jim Thompson était un espion de la CIA en mission dans la zone. Il était passionné d'art et a eu l'occasion de ramener des oeuvres des pays environnants. Un lieu magnifique !

Sri Lanka (du 22 déc au 2 janvier 2017)

 

 

 

À l’évocation du Sri Lanka, cette île lointaine autrefois connue sous le nom de Ceylan, des images surgissent  : les rizières comme partout en Asie, les jardins d’épices, le moutonnement de l’écume au bord des plages plantées de cocotiers, le vert des plantations de thé ondulant à flanc de montagnes, la sérénité des statues de Bouddha, les facéties des singes…
A cela, s'ajoutent les pierres précieuses, les bois rares, les vestiges du British Empire, les éléphants, les moiteurs tropicales et les fraîcheurs des zones montagneuses sans oublier les fresques de magnifiques sites.
Le Sri Lanka est un pays qui bouge avec une capitale moderne, embouteillée et polluée. Les sri lankais sont très accueillants et souriants. Nous revenons encore une fois des images plein la tête.

 

Nous posons les pieds au Sri Lanka dans la nuit à l'aéroport de Negombo proche de Colombo. Le premier visage rencontré est le douanier sympathique et arrangeant. Il me permet, sans sourciller et malgré les règles, de modifier mon ETA (visa) sur lequel on a fait une erreur de date. L'homme du bureau plaisante et me raille en me disant que mon dossier est rejeté et que je vais devoir passer mes vacances à l'aéroport. Tout ça avec un grand sourire. Notre taxi nous attend et nous dépose à notre hôtel. Il est 2h30 du matin et nous sommes crevés mais ça présage de belles rencontres. Le lendemain, premier contact avec la conduite sri lankaise et pas des moindres ! Ils klaxonnent tout le temps, doublent n'importe quand et roulent vite. A la gare, une jeune femme tenant un kiosque de tickets de loto nous demande ce que l'on cherche et prend des renseignements pour nous. Adorable et souriante. Nous attendons notre bus qui partira 45 min plus tard. Il se remplit petit à petit. Les gens se serrent, sont debout. Certains courent pour montrer quand le bus daigne ralentir et pour descendre c'est pareil.

 

Kandy

 

 

Kandy est une ville du centre du Sri Lanka. Elle est située à 500m d'altitude dans une vallée à la végétation luxuriante.

Nous commençons la journée en tentant d'obtenir des billets de train pour le jour de Noël. Malheureusement, tout est complet jusqu'au 1er janvier. Le tuk tuk de notre hôtel nous dit de ne pas nous inquiéter car il pense pouvoir en avoir le jour du départ en y allant à 4 h du matin. Nous lui donnons l'argent et faisons confiance...

Le jardin botanique de 1821

 Magnifique havre de tranquillité à 6 km du centre ville. Le jardin des plantes, des cactus, des orchidées nous enchantent. Il y a des arbres du monde entier, tout est joliment agencé et mis en valeur. Allées de cocotiers royales ! Eh oui, ce jardin n'était destiné à sa création qu'aux membres de la famille royale. Une belle balade de 2/3h au calme en pleine nature, vraiment sympa. Nous repartons en direction du centre ville en bus pour 32 roupies à deux contre 500 rp en tuk tuk à l'allée. Y a pas photo.

Musée du thé de Ceylan

Direction le Ceylan Tea Museum à 4 km sur les hauteurs. Nous y découvrons dans un cadre superbe une ancienne manufacture de thé entourée de quelques champs. La visite est intéressante. On y apprend toutes les étapes de fabrication du thé au moyen de machines datant de la fin du XIXeme. Nous finissons par une dégustation au 5 ème étage de l'usine surplombant un beau panorama sur les montagnes environnantes. Nous redescendons nous promener autour du lac et proche du temple de la dent de Bouddha que nous ne visiterons pas mais autour duquel quantité de sri lankais viennent se recueillir.

Danse traditionnelle

Nous assistons à un spectacle de danses traditionnelles, dans un petit amphithéâtre. De beaux costumes, des musiciens en live qui jouent sur des tambours à deux côtés et une petite trompette et de beaux tableaux dansés. Un chouette moment qui nous plonge dans un pan de la culture sri lankaise.

Sigiriya

Nous partons en excursion pour la journée avec un couple Franco Somalien et leurs deux adorables petites filles. Nous faisons un premier arrêt à un temple bouddhiste à la déco kitsh et chargée mais très colorée. Puis nous nous arrêtons à un Spice garden dont la visite guidée est très intéressante. Dans un espace réduit, on peut voir de nombreux arbres, arbustes, plantes médicinales, fruits (cacaoyer, ananas) et des épices (cardamome, curry, gingembre, poivre, cannelle, noix de muscade...). Ensuite, arrivée à Sigiriya qui est un site archéologique naturel exceptionnel. Il est appelé le rocher du lion. Il s'agit d'un bouchon de lave émanant de l'éruption d'un volcan il y a 1 million d'années. L'ensemble est entouré de murailles en briques rouges formant l'enceinte d'une immense cité. À l'intérieur on y trouve des bassins, des anciens jardins. Et au centre un immense rocher haut d'une centaine de mètres ayant abrité à son sommet une forteresse ou un édifice religieux imposant. Des peintures d apsaras sont encore visibles sur une partie de la paroi. L'ascension se fait par des escaliers métalliques fixés à même la roche. Arrivés en haut on domine la canopée. La vue y est incroyable.

Dambulla

 

Enfin, nous finissons la journée à Dambulla. Ce site fait partie du triangle culturel du pays. C'est aussi un haut lieu de pèlerinage pour les bouddhistes du Sri Lanka depuis près de 22 siècles. Il s'agit d'un monastère rupestre qui contient 5 sanctuaires. C'est un des temples-cavernes les mieux conservés du pays.

Nous gravissons encore pas mal de marches pour découvrir des cavités creusées dans la roche et abritant plus de 157 statues de Bouddhas et des peintures murales magnifiques. De nombreux singes se baladent dans les environs et il nous est difficile de déguster notre mangue sans être suivis voir poursuivis. Nous rentrons de nuit à l'hôtel ravis de notre journée.

 

Dans le train...

 

Le chauffeur de tuk tuk en allant à la gare à 4 h du matin a réussi à nous trouver 2 tickets de train pour Nuwara Eliya. Nous sommes ravis. Nous déjeunons tranquillement, nous relaxons sur la terrasse que nous devons partager avec les singes venus picorer quelques miettes.

 

Nous passons le reste de la journée de Noël à bord d'un train en 3 ème classe avec des sri lankais qui chantent, heureux d'être là, sous un soleil éclatant en serpentant au milieu des collines recouvertes de champs de thé. Pas de travailleuses aujourd'hui dans les champs car c'est dimanche et en plus c'est Noël. Seuls des buissons verdoyants et luisants au soleil s'offrent à nos yeux. Ils épousent parfaitement les formes de la vallée. Les forêts sont luxuriantes, les paysages sublimes. À chaque gare le spectacle est là : des familles sri lankaises qui voyagent profitant des vacances scolaires des enfants et de ce jour férié qu'est Noël. Dans le train, ce sont d'abord des femmes qui chantent accompagnées de claquements de mains et d'un tambourin puis ce sont les hommes qui prennent le relais à tue-tête tout sourire accompagnés de percussions improvisées avec des bouteilles plastiques. Quelques vendeurs passent mais ne sont pas insistants. À chaque passage de tunnels, des gens crient pour faire résonner leur voix, c'est rigolo. Ce fut 4 h certes un peu secoués mais de vrais bons moments.

 

Nuwara Eliya

 

À l'arrivée à la gare de Nuna Oya le taxi de l'hôtel King Fern Cottage nous attend pour nous faire parcourir les 20 min nous séparant de Nuwara Eliya. Nous avons frais ! Normal nous sommes à 1900 m d’altitude.

 

Nous posons nos affaires et partons faire un tour dans la ville. Style très british avec son énorme golf, ses demeures à l'architecture victorienne, ses boîtes aux lettres rouges londoniennes. Il y a vraiment de très belles bâtisses rappelant que cette ville a été choisie par les lords et planteurs anglais comme ville de villégiature au frais et au calme des grouillantes Colombo et Kandy. Nous passons par le Central market qui est abrité dans une petite ruelle couverte. De nombreux étales de fruits et légumes très bien agencés et mis en valeur nous font envie. Les étalages de poissons séchés et le "rayon" boucherie nous allèche beaucoup moins. Des tiges d'encens brûlent au-dessus des poissons, sûrement pour éloigner les mouches ? Nous nous baladons dans la rue commerçante où il y a beaucoup de monde et allons manger au Gran Indiana, restaurant en face du Grand Hôtel, immense et magnifique demeure devant laquelle trônent de nombreux sapins illuminés. C'est Noël, ne l'oublions pas. Nous nous délectons d'un excellent repas indien dans ce joli restaurant. Nous finissons notre journée en beauté et nos papilles nous en remercient.

 

 

Ce matin, c'est départ 5h du matin pour se rendre au parc national de Horton Plains à 1h30 de là. Il s'agit d'un immense plateau entouré de montagnes vertes. Nous partons pour une boucle de 9km qui traverse des forêts d'eucalyptus et des zones recouvertes d'herbes jaunes, d'arbustes et de buissons. Cela ressemble étrangement à un coin de l'Australie. La balade est jolie. Nous arrivons à World's end, un point de vue sur les monts et les petits lacs alentours. Puis petit arrêt à la Baker fall, une cascade qui bien que peu alimentée en eau vue la saison est un coin sympathique. Nous entendons quelques oiseaux, verrons un renne poser sous un arbre près du parking mais pas de trace du léopard qui est pourtant présent dans le parc. Un bon moment à 2500 m d'altitude au frais.

De retour à Nuwara Eliya à 12h00, nous dévorons des spaghetti bolognaises car nous sommes affamés. Le cadre de l'hôtel est très sympa. Il surplombe un golf et est entouré de végétations. Très agréable pour se poser un peu.

 

La pause est finalement de courte durée car nous décidons, sur les conseils du propriétaire, de louer un scooter pour aller se balader dans les plantations de thé aux alentours de Nuwa Eliya. Et nous avons bien fait ! Rouler au milieu de ces champs verts de thé sur les contreforts des montagnes et collines est inoubliable. Le vert est unique. Après le vert rizière, nous avons trouvé le vert thé ! Mais quel dur labeur pour toutes ces femmes de venir, tôt le matin, piquer ces feuilles sur des pentes parfois assez abruptes. La lumière en cette fin d'après midi est superbe et nous aimons nous perdre dans les étroites allées des pieds de thé. En redescendant, nous visitons rapidement la manufacture de thé Labookelie. Les machines fonctionnent et l'odeur du thé s'en dégage. 2000 personnes travaillent pour cette compagnie et ce sont exclusivement des femmes. Vraiment un excellent moment. Une douche rapide et nous repartons sur notre scooter dans le centre ville pour retourner dîner au Gran Indiana, l'excellent et quasi unique restaurant de la ville. Il attire beaucoup de monde mais nous sommes les 1er. On se régale de soupes et de poulet et mouton aux saveurs épicées. Le tout accompagné de chapati et nan, les pains traditionnels indiens. Le retour à l'hôtel en moto est frisquet mais rapide.

In the train again...

 

Ce matin, nous comptons prendre le train pour nous rendre à Ella toujours dans les montagnes. Seul hic, nous n'avons pas de billet. On ne se décourage pas et à 9h à la gare nous obtenons 2 billets en 3eme classe sans siège attribué. Nous comprenons vite en voyant les quelques wagons arrivés et le nombre de touristes sur le quai que c'est loin d'être gagné. En effet, on se retrouve entassés dans les wagons et passons les 4 h debout ! Nous passons au milieu de forêts d'eucalyptus, de jardins cultivés et bien sûr de plantations de thé. Le temps n'est vraiment pas de la partie, on est par endroit dans les nuages et la pluie fait son apparition. Le point de vue sur la vallée en contre bas est un peu dans la brume mais c'est joli. Nous arrivons enfin à Ella où alternent pluie et petit rayon de soleil. Nous nous reposons au Little foly autour d'une théière, d'un chocolate cake délicieux et de cookies. Nous profitons du temps pluvieux pour skyper famille et amis. Un repos apprécié. On croise les doigts pour demain car on espère pouvoir un peu profiter des paysages environnants. ..

 

Ella

 

Au réveil c'est la catastrophe. Il a plu quasiment toute la nuit et ce matin encore. La vue est bouchée et les nuages très bas. Ça ne nous paraît pas très bien engagé pour la marche prévue ce matin. Nous décidons de prendre notre petit déjeuner et déciderons après s'il convient de partir ou non. Et puis, comme par enchantement, un rayon de soleil apparaît, puis 2 puis 3, un bout de ciel bleu et les nuages se dispersent. Nous voici donc parti pour la randonnée Ella Rock. Nous longeons la voie ferrée, enfin nous marchons sur les rails. Les trains sont suffisamment rares et bruyants pour ne rien risquer. De nombreux paysans vivent et cultivent de chaque côté, les rails sont d'ailleurs un chemin qu'ils empruntent communément pour se déplacer. La végétation est luxuriante. Nous traversons un pont puis nous nous retrouvons au milieu des champs de thé. Quelques femmes tamouls assez âgées sont en train, à une vitesse incroyable, de ramasser les feuilles sur ces petits buissons. Elles accrochent la hanse du panier à leur tête et y jettent régulièrement de pleines poignées de feuilles savamment choisies. La balade continue dans une forêt d'eucalyptus sur les parois d'une colline qui grimpe sec. Le point de vue au sommet de la colline est magnifique même si les nuages refont leur apparition et descendent dangereusement. On est entouré de monts recouverts de verdure, on voit finalement assez loin. Et puis lors de la descente, la pluie se remet à tomber un petit moment. De retour sur les rails, nous avons le plaisir de céder la place au train qui nous passe littéralement sous le nez. C'est vraiment une jolie rando. Nous nous arrêtons déguster un rotti sorte de crêpe fourrée et roulée aux légumes et à la viande. Un délice. L'après midi sera consacrée au repos et à la préparation de la suite de notre voyage. À 19h, sur les conseils du monsieur de notre hôtel, nous testons notre 1er massage ayurvedique. On a eu deux massages très différents : assez énergique pour Rémi et beaucoup plus software pour Fanny. Dans les deux cas, ce fut une alternance de mouvements rapides et circulaires et des gestes sur des zones plus larges. La petite musique indienne nous a bercés, l'odeur des huiles nous a ennivrés. Ce fut un vrai bon moment de détente. Nous dînons juste à côté car on n'a plus l'envie de bouger.

 

Parc National d'Uda Walawe

 

Nous expérimentons le bus à la sri lankaise, à savoir s'entasser comme des sardines, debout, avec des gens accrochés aux portes la tête à l’extérieur du bus. On vit la route, les coups de frein, les écarts tous ensemble bien collés les uns aux autres. Une expérience de plus 😊. La route descend pour atteindre la plaine et traverser les rizières d'un vert incomparable.

 

Arrivés à Uda Walawe vers 12h00, départ pour le safari dans le parc national 2h plus tard. Nous avons un véhicule de 6 places rien que pour nous et un chouette chauffeur. Le temps est avec nous, on a de la chance, il fait beau alors qu'il pleuvait ce matin à Ella. Parc à la terre rouge, avec une végétation très touffue et un immense réservoir d'eau avec une forêt engloutie dont seuls dépassent des troncs d'arbres. On serpente dans le parc. On s'embourbe assez vite, on est obligé de descendre du véhicule pour qu'il puisse repartir. Et quelques temps après, on ne peut plus redémarrer. Nous voilà bien. Heureusement notre chauffeur sait faire, il est plein de ressources et trouve la solution.

 

Il y a beaucoup d'oiseaux dont certains sont migrateurs. Il y a même des hirondelles. On découvre des petits, des grands, des colorés (King fisher, cormoran, aigrettes, horde bill, perroquets, aigle..). .. Au bord de l'eau, on voit des échassiers, des buffles, des crocodiles et bien sûr la star du parc : des éléphants ! Certains éléphants mangent seuls, d'autres avec des petits restent en groupe.

 

Même si on en a déjà vu, c'est toujours un plaisir de voir ces animaux dans leur milieu naturel, en liberté . Plus le soleil décline, plus la lumière est belle et les couleurs magnifiques surtout au bord du lac. Les bleus, les verts, le blanc des troncs d'arbres dessinent le paysage. Enormément d'oiseaux pêchent en cette fin d'après midi et on les voit de très près. Le soleil se cache derriere les nuages à l'horizon, il est temps de rentrer. Plus de 3h de safari vraiment super.

 

 

Tangalle

 

Il est temps de rejoindre la côte sud pour passer nos derniers jours à nous reposer aux sons de l'Océan Indien. Nous avons pour cela choisi Tangalle. Nous partons en bus local. Nous enchainons deux bus et sommes assis à chaque fois, un vrai luxe. Deux heures plus tard, nous sommes au Ganesh garden cabanas les pieds dans l'eau. Trop bien. Nous nous baignons, l'eau est vraiment bonne mais un peu agitée à cause du vent. Quel pied de poursuivre dans un hamac sur la plage face à l'océan indien... Le soir, nous dînons les pieds dans le sable, au bruit des vagues et à la bougie. C'est bien sûr un repas poisson : du thon rouge, délicieux.

 

 

Aujourd'hui c'est le 31 et l'hôtel est en effervescence pour les préparatifs du réveillon : installation des lumières, tas de bois en pyramide pour le feu, préparation de la sono et de la piste de danse. Après le petit déjeuner toujours face à la mer, nous nous trouvons un chouette spot sur la plage à l'ombre d'un cocotier penché. Nous y passerons une bonne partie de la journée : entre baignades, lecture et sieste. Puis arrive l'heure du massage ayurvedique. Dans une petite paillasse, du sable au sol, une table de massage et son masseur nous attendent. Rémi est massé par un homme à pool et Fanny par une femme. C'est ainsi que cela se passe ici. L'huile de massage aux saveurs épicées est chaude. C'est très agréable. Les mouvements sont énergiques et rapides tout en étant relaxant. Des mouvements circulaires alternent avec du drainage. Un bon moment de détente. Le soir se passe sur la plage illuminée de lampions avec un dîner barbecue de poisson. Petite musique d'ambiance qui nous endort un peu. Des feux d'artifices tirés régulièrement, les uns après les autres. Puis minuit approchant, les gens se regroupent autour du feu, la musique devient plus forte et rythmée. Nous passons nos 1eres secondes en 2017 les pieds dans le sable à côté du feu. De la plage qui forme une longue anse, nous sommes des tirs de feux d'artifices. On reste là un moment à danser sur la plage et à profiter du bruit des vagues. La fête continuera tard mais sans nous.

 

 

 

 Le 1er janvier, on émerge tranquillement, on déjeune face à la mer. Ce matin, le temps est couvert mais la température est toujours aussi agréable. On bulle tout l'après-midi. Vers 16h, nous partons nous promener sur la plage. Un peu plus loin, nous nous posons pour nous baigner dans les vagues. L'eau est toujours aussi bonne. On y reste un bon moment. En cette fin d'après-midi, la lumière est splendide : ciel gris bleu, sable jaune, mangrove verte et la mer. Dommage que nous n'ayons pas pris notre appareil de photo. On grave ces images dans nos mémoires et on rentre les pieds dans l'eau savourant ce bon moment. Dîner avec des calamars, histoire de bien terminer la journée.

 

 

 

Dernier jour mais nous profitons encore, jusqu'au dernier moment de ce petit coin bien sympathique. Tangalle est littéralement une langue de terre coincée entre mangrove et océan.

 

La végétation si caractéristique de la mangrove se retrouve sur le sable de la plage. Nous nous baignons un long moment, une dernière fois. Nous nous reposons sous des cocotiers qui cliquettent avec la brise marine. Un bon moment de détente avant de songer à plier définitivement bagages. Nous enchaînons les bus pour rejoindre l'aéroport. Nous traversons, certes de nuit, la capitale Colombo qui nous dévoile un visage de modernité. Beaucoup de grandes enseignes, des grandes avenues, un bout d'autoroute digne des nôtres. L'aéroport est tout aussi développé, signe d'un pays en plein boum et prêt pour son développement tant touristique qu économique. Une bien belle destination.

 

Népal (du 15 au 29 oct 2016)

Difficile de résumer cette première rencontre avec le Népal, ce petit pays de légende, coincé entre deux géants (la Chine et l’Inde), carrefour mythique sur la route du sel et de la soie où se côtoie une multitude d’ethnies avec leur langue et leurs coutumes. C’est ici que naquit le Bouddha et que réside l’unique déesse vivante au monde. Et oui, rien que ça !
Le Népal c'est une capitale trépidante, poussiéreuse, bruyante, aux odeurs et aux couleurs de l'Inde. C'est aussi des fantastiques possibilités de trekking dans la mythique chaîne de l’Himalaya, qui culmine à 8 850 m, avec le mont Everest.

Ce pays a été surnommé  « les Marches qui donnent accès au Paradis ». Nous avons compris pourquoi ... Des marches qui montent et qui descendent à n'en plus finir sur les reliefs les plus escarpés du monde ! C'est le chemin qui nous a mené jusqu'à Poon Hill et au Camp de base des Annapurnas en 9 jours de marche qui laissent des images plein la tête.

La vallée de Kathmandu

La ville de Kathmandu s'élève à 1 350 m d'altitude au confluent de deux rivières. Elle est entourée d'une couronne de montagnes de taille moyenne (3000 mètres au maximum) dans les contreforts de l'Himalaya. On parle  de la vallée de Katmandou qui comprend aussi Patan et Baktapur. Katmandou ne s'arrête jamais de grouiller, de klaxonner. La chaussée se partage entre les voitures, les motos, les pousse-pousse, les cyclistes et les piétons. C'est un joyeux bazar. La poussière recouvre tout. Mais que de richesses architecturales : des maisons aux briques rouges et aux fenêtres et portes en bois sculpté de toute beauté, un palais royal ou plutôt ce qu'il en reste après le tremblement de terre de 2015, des stupas au regard doré et des gens de toute ethnie, de toute origine ou caste. On en retient les couleurs, la lumière et les sourires des népalais.

Patan

 

 

 

Patan est l'ancienne ville royale, autrefois capitale et ville d'art. Elle était appelée la Cité de la Beauté. Elle est toute proche de Katmandou et recèle de beaux bâtiments. Certains ont souffert du dernier tremblement de terre mais sont en cours de reconstruction.

Swayambhunath

Swayambhunath (स्वयम्भूनाथ स्तुप,) appelé aussi  Temple des singe est un des plus anciens et le plus saint des sites bouddhistes de Katmandou. Il est situé sur une colline à l'ouest de Katmandou surplombant la ville.

Beaucoup de ferveur en haut de ces marches. Les croyants contournent le stupa dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en faisant tourner les nombreux moulins à prière. Le temple surplombe la très peuplée Kathmandu et permet d'en prendre la mesure.

Bodnath

Bodnath est l'un des principaux sanctuaires bouddhistes de la région de Kathmandu au Népal.

Son stûpa du XIVème siècle qui domine l'horizon est l'un des plus grands au monde. La base du stûpa se compose de trois terrasses, représentant un mandala géant que les fidèles peuvent parcourir. On peut y voir 108 niches contenant chacune une statue de bouddha. La base de la tour, carrée, constitue une harmika qui porte les yeux du Bouddha ; la partie supérieure en forme de pyramide allongée se compose de 13 degrés qui représentent le chemin vers l'éveil.

L'afflux de nombreux réfugiés tibétains à Bodnath a entraîné la construction d'une cinquantaine de monastères. Ils témoignent de l'importance religieuse de ce site, étroitement lié à la fondation de Lhassa car il se trouve sur l'ancienne route commerciale reliant cette ville à la vallée de Katmandou.

Pashupita

Le temple de Pashupatinath est un édifice religieux hindou au bord du fleuve Bagmati. Dédié à Pashupati, l'incarnation de Shiva, ce temple est un des plus sacrés de l'hindouisme et du Népal. Il est d'ailleurs interdit d'accès aux non hindous. C'est un lieu de culte, d'offrandes et de crémation où se côtoient les dévots et les Sâdhus. Le sādhu (du sanskrit साधु sādhu, « ayant atteint son but, homme de bien, saint homme ») est  celui qui a renoncé à la société pour se consacrer à l'objectif de toute vie. En tant que renonçant, il coupe tout lien avec leur famille, ne possède rien ou peu de choses, s'habille d'un longhi, d'une tunique, de couleur safran et parfois de quelques colliers. Il n'a pas de toit et passe sa vie à se déplacer sur les routes de l'Inde et du Népal, se nourrissant des dons des dévots. Les sâdhus, peinturlurés, font la manche en échange d'une photographie ou d'une "bénédiction".

Trek : Le sanctuaire des Annapurnas (camp de base)

 

Jour 1 : Nayapul (1070m) Uleri (2020m)

 

Départ de Pokhara à 7h 10 en taxi direction la station de bus. Puis bus local pour rejoindre le départ du trek à Nayapul.  2h de route en moyenne montagne,  qui tourne mais qui est surtout pourrie. Musique indienne à fond dans le bus et comme nous étions au fond sur les roues, ça a sauté un peu.  On part à 9 h25 pour notre 1ère journée dans l'Himalaya.  Les deux premières heures sont assez faciles, on a des ailes mais la suite commence à tirer sur les jambes.  On s'arrête 1h pour se reposer et manger. Les rizières sont hautes et prêtes à être cueillies. Les versants sont très verts, on se croirait parfois dans les Pyrénées.  Puis on repart mais là c'est une autre paire de manche. On monte sur un sentier en escalier assez à pic. On traverse 2 ponts suspendus qui bougent un peu mais un troupeau de mules est passé juste avant donc ça devrait aller. On croise aussi quelques élèves en uniformes qui rentrent chez eux. On traverse des hameaux avec resto et guesthouse.  Les maisons sont assez jolies,  en briques blanches avec des drapeaux de prières colorés. Par contre le chemin est vraiment éprouvant.  Pendant 2h30 tu montes de hautes marches en pierres désordonnées,  tout le temps !! 15h30, on arrive enfin à Uleri à 2000 m d'altitude. Village à flanc de montagne avec dédale de petits sentiers. Il est développé grâce au tourisme car il est bien placé pour faire une halte pour dormir. Il y a plein de guesthouse restaurants. Notre chambre donne sur les montagnes, un peu bouchées quand on arrive et sur une école secondaire et son terrain de sport/récréation.  On se pose, on se repose.

 

Jour 2 : Uleri (2020m) Ghorepani (2860m)

 

On passe une bonne et longue nuit (coucher 20h). Bon petit déjeuner et départ vers Ghorepani à 7h 50. Le temps est magnifique. La journée commence par les fameuses marches en pierre. Ça grimpe sec tout le chemin. Tous les randonneurs partent presque en même temps et nous marchons au bruit des cliquetis des bâtons de marche.  Puis nous nous retrouvons presque tout seul et traversons une jolie forêt avec des rhododendrons, de la mousse collée aux arbres, des lianes. Nous longeons un cours d'eau en contre bas du chemin. Quelques jolies cascades. Petite pause Mars au soleil et ça repart car le temps se couvre et nous avons froid. Après 3h de marche,  nous voilà arrivés au village de Ghorepani. Joli village à flanc de montagne aux maisons de briques blanches et aux fenêtres peintes en bleues. Le "Nice View hôtel" a une vue sur la chaîne des Annapurnas,  malheureusement à notre arrivée c'est tout couvert de nuages. Déjeuner noodles soupe avec chapati qui nous rappelle l'Inde. Peu de temps après notre arrivée,  il s'est mis à pleuvoir. On est bien content d'être partis relativement tôt ce matin, ça nous a permis d'éviter l'averse d'autant plus qu'il fait assez froid !! Après le déjeuner et le thé chaud, une sieste s'impose.

 

C'est vraiment dommage pour la vue, dommage aussi que le soleil ait disparu. Comme dans les GH de montagne, un poêle est allumé au centre de la salle commune et permet de faire sécher les affaires. Nous y restons un moment comme la plupart des guides et des autres randonneurs. C'est le moment des échanges et des rencontres.

 

Jour 3 : Uleri (2860m) Poon Hill (3290m) Tadapani (2630m)

 

Ce matin, malgré les nuages, nous nous levons à 4h30 pour tenter notre chance à 400m plus haut parce qu'il est réputé pour son point de vue sur la chaine de montagnes environnante. Nous nous lançons donc bien couverts et avec lampe frontale à 5h du matin à l'ascension du sommet Poon Hill à 3200m. C'est dur, ce sont encore une fois des marches en pierre de hauteurs différentes mais au bout de 45 min d'effort,  nous sommes récompensés par une superbe vue sur une vingtaine de monts enneigés trônant face à nous entre 6000 et 8000m d'altitude. Waouhhh,  c'est vraiment superbe. On attend là,  émerveillés, le lever du soleil qui donne encore plus d'effets  sur les sommets. Toute la chaîne s'étale devant nous, c'est huge.  On a du mal à quitter du regard ces monts enneigés brillants au soleil. Il est temps de redescendre par le même chemin pour aller prendre notre petit déjeuner sur la terrasse au soleil face aux Annapurnas, au Macchapuchare et au majestueux Dhaulagiri à 8200m d'altitude.  On fait notre sac et à 8h30 nous reprenons la marche direction Tadapani.  Nous commençons par une heure de montée sur des marches.  Nous arrivons à la Deurali pass à 3090m puis au village de Banthanti à 3 180m. Ensuite, nous commençons une longue descente de marches (encore !) mais le chemin est magnifique. Nous traversons une forêt avec des arbres recouverts de mousse verte fluo,  des rhododendrons,  des orchidées mais bien sûr pas en fleurs, des bambous. Nous longeons une rivière avec de jolies cascades. Nous croisons des chevaux. Nous nous retrouvons en bord de rivière face à un jardin de pierres installées en petits tas par les népalais, un jardin de cairn.  C'est un lieu spirituel pour les bouddhistes.  C'est vrai qu'il se dégage une atmosphère pleine de sérénité avec le bruit de la rivière et la forêt verte. La descente est vraiment rude pour les genoux de Fanny mais elle tient. C'est beau alors ça fait passer les douleurs et la fatigue dans les jambes.  Nous voilà arrivés à Tadapani, petit village qui ressemble au précédent des guesthouses en bois et briques toujours blanc et bleu. Là encore beaucoup de randonneurs,  les hôtels sont pleins et pour cause c'est la meilleure saison pour marcher et avoir des vues dégagées. Nous déjeunons dehors au soleil mais la vue sur la forêt de bambous et de rhododendrons se bouche petit à petit. On reste au chaud à l'intérieur de notre chambre. Le temps passe vite, on se relaxe,  on ne fait pas grand chose mais ça nous va. Dîner dans la salle commune chauffée par un poêle.  Un guide chante une chanson populaire népalaise reprise par un groupe de jeunes népalais croisé en chemin et dodo tôt car on est fatigués.

 

Jour 4 : Tadapani (2630m) Chomrong  (2170m) Sinuwa (2360m)

 

Après une bonne nuit de repos et un petit déjeuner, nous voilà partis pour une descente d'une heure qui traverse des maisons aux jardins fleuris, des champs cultivés de haricots, on croise aussi quelques hameaux où les femmes discutent, font sécher le maïs et les haricots. Puis nous arrivons en bas de la vallée au niveau de la rivière que nous traversons par un pont suspendu. On a des vues sur la vallée où serpente la rivière Modi Khola,  des rizières en terrasses d'un vert éclatant,  quelques arbres se parent de couleurs automnales mais beaucoup sont encore verts. Nous montons pendant un long moment par des marches en pierre (et oui encore) avec quelques vues sur des cascades et le Machhapuchhre enneigés qui joue à cache cache avec les nuages. On arrive après 4 heures de marche à Chomrong, le plus gros village de la vallée qui grandit de plus en plus sur les flancs de la montagne,. On y mange sur la terrasse une noddle soup puis nous poussons jusqu'à Lower Sinuwa dans la vallée d'en face à 2h de marche de là (encore une bonne descente suivie d'une longue montée). A l'arrivée, les rituels des trekkeurs se mettent en place : douche, détente (pour nous c'est jeu de cartes : le whist ! Merci maman, ce jeu nous occupe bien), dîner et repos.

 

Jour 5 : Sinuwa (2360m)Himalaya (2800m) Deurali (3200m)

 

Nous partons tôt,  avant le petit déjeuner pour rejoindre Upper Sinuwa à 45 minutes plus haut. Le soleil est avec nous et la vue superbe sur la vallée encaissée  avec toujours ces monts enneigés majestueux et qui dominent tout. Nous prenons le petit déjeuner avec en point de mire le Machhupacchre et l'Annapurnas sud. Puis nous partons pour une longue journée de marche (environ 6 h au total) afin d'aller le plus loin possible et se raccourcir un peu la marche vers l'ABC (Annapurna Base Camp) du lendemain. La marche monte régulièrement avec des passages plus abruptes et rocailleux. Nous traversons une forêt de bambous, il y a aussi de belles vues sur de nombreuses cascades qui dévalent sur l'autre versant de la vallée. C'est vraiment superbe. On croise aussi des singes à la tête noire et au pelage blanc qui sautent dans les arbres. Nous passons par des ponts comment dire ... artisanaux... Des rondins de bois pour l'un,  du bois recouvert de terre pour un autre et enfin (le pire) des rondins de bambous.  Bref grâce à l'aide de Rémi et Sanju, Fanny les passe tous non sans appréhension.  On arrive enfin à Deurali mais dans les nuages. Plus on montait, plus il y en a avait. A l'arrivée pas de vue, c'est complètement bouché. Il fait un froid de canard même dans la "common room". Et oui, plus on monte, plus les hébergements sont sommaires et surtout plus chauffés du tout ! Mais on est content d'être là. Dîner et coucher très tôt: 19h30 ! Heureusement entre le sac de couchage et les couvertures des gîtes, on dort au chaud et on récupère bien. Les jambes sont encore un peu douloureuses au réveil mais ça commence à aller de mieux en mieux. 

 

 

Jour 6 : Deurali (3200m) MBC (3700m) ABC (4130m)

 

Petit déjeuner et départ 7h30. Le temps est clair mais le soleil reste encore caché derrière les montagnes. L'étau se resserre, on est entouré des montagnes et au loin se profilent enneigés les Annapurnas.  Le chemin monte doucement sans trop de marches et petit à petit le soleil illumine la vallée. On est attiré comme un aimant par le mont qui trône devant nous et on débouche sur le camp de base du Machhapuchre. L'arrivée se fait sous le soleil et le ciel bleu. On se retrouve entouré par de nombreux 6000m enneigés. Il fait grand beau temps et c'est magnifique. Petit stop au MBC (Machhapuchare Base Camp) puis on reprend le chemin qui monte doucement sans marche vers le ABC. Le chemin longe la rivière, la vallée s'élargit,  et ses gardiens enneigés  nous encerclent tout en ayant le Annapurna South en point de mire. De hautes herbes jaunes éclatantes au soleil longent le chemin. Nos yeux sont attirés par les monts,  les glaciers. C'est difficilement descriptible. Au loin apparaît le camp de base que l'on atteint tranquillement. Rituel indispensable : série de photos devant le panneau. On est vraiment heureux d'être là. Le camp de base est au milieu d'un cirque, l'impression est énorme.  On se sent tout petit même à plus de 4000m d'altitude. On s'installe au Snow Land,  une des quatre guesthouses. Le temps de se poser, les nuages montent à vue d'oeil et envahissent complètement la vallée.  La vue se bouche. Nous mangeons une soupe chaude et partons faire un petit tour dans le camp. On est dans la purée de pois.  Des drapeaux de prière sont installés autour d'une sorte de mausolée aux personnes disparues dans la montagne. Puis on reste à l'intérieur même sans poêle,  il fait toujours plus chaud que dehors... Hâte de profiter du spectacle demain matin au lever du soleil...

 

Jour 7 : ABC (4130m) Bamboo (2310m)

 

 

Grâce à Rémi et à sa curiosité matinale, nous avons, à 5h15, assisté à un spectacle fabuleux. Grâce aux premières lueurs du jour, on aperçoit les colosses enneigés ; et en même temps, le temps étant dégagé,  le ciel est rempli d'étoiles.  Il fait jour et nuit en même temps. Les plus hauts sommets du monde rencontrent les étoiles. C'est un vrai décor surréaliste. C'est magique...

Le jour se lève petit à petit et nous aussi. Les pics s'illuminent progressivement.  Le cirque prend vie et revient nous entourer. On est à nouveau au milieu de ces plus hauts sommets. Le spectacle est fascinant,  on a du mal à détacher notre regard et pourtant il faut bien tourner la tête parce que le spectacle est partout ! Les drapeaux de prière flottent au vent. C'est un super spot à photos.

On est surpris de voir en contre-bas du point de vue du gravier, du sable et on réalise assez vite en comparant avec notre carte que c'est l'emplacement du glacier qui a malheureusement perdu pas mal de terrain. On est face au réchauffement de la planète ! Une réalité bien triste...

Bon petit déjeuner et il est malheureusement temps de quitter ce lieu magique et de commencer notre descente. 

 

Pendant 1h30,  le sentier vers MBC est aussi beau que la veille. Il fait face au Machhupachre qui avec le vent perd sa neige. Puis nous descendons dans la vallée longeant la rivière en contre bas et nous retournant régulièrement pour n'en perdre aucune goutte. On descend pendant 4 heures et perdons 1700 m d'altitude. On arrive au Bamboo lodge où la douche chaude est plus qu'appréciée. On se lâche : pizza pour le dîner. On continue nos rencontres : des américains d'Alaska, un couple russo-anglais, un couple de français dont le mari est originaire du village de Nicole (Bonnut !) en voyage pour un an, des étudiants népalais.... Ce trek rassemble des étrangers de partout dans le monde, des népalais, des gens de tous les âges (bien qu'il y ait davantage de jeunes car c'est assez physique). Au dodo tôt comme tous les jours parce que bien fatigués et qu'une nouvelle grosse journée nous attend demain.

 

Jour 8 : Bamboo (2310m ) New Bridge (1340m)

 

 

Longue journée de descentes (mais de montées aussi) ! Départ 7h10 et on attaque par une bonne montée qui traverse la forêt puis descente puis re montée pour atteindre Sinuwa. Les bâtons de marche préparés par Sanju, notre guide, sont d'une aide précieuse ! On prend notre petit déjeuner au soleil sur la terrasse avec vue sur le Macchupachre,  le Himchule et sur l'Annapurna south qui jouent avec les nuages. Le ventre plein, on descend jusqu'à la rivière et là,  une longue longue montée d'escaliers pour arriver à Chomrong. Après tous ces efforts, on s'accorde une pause au soleil avec un thé sur la même terrasse où on s'était arrêté à l'aller.  Le Macchapuchre,  malgré les nuages,  nous montre encore le bout de son nez une dernière fois. On enjoy le moment, la vue. Puis on reprend le chemin en descente raide sur des hautes marches jusqu'à Jinhu Danda et remontée bien chiante quand même tout aussi raide sur New Bridge où nous passons la nuit. On a assisté encore plus sur cette portion là au balai des porteurs chargés à bloc de denrées en tout genre (légumes,  oeufs, conserves, chips et même des volailles bien vivantes!). C'est impressionnant. Il n'y a que nous et des villageois qui passent par là,  s'arrêtent,  discutent et repartent. Des trekkeurs passent mais ne s'arrêtent pas. Nous finissons l'après midi tranquilles, au repos après une bonne douche chaude. 5h30 de marche quand même avec des montées et des descentes,  ça vaut bien un peu de repos au son de la rivière en contre bas.

 

Jour 9 : New Bridge (1340m) Nayapoul (1070m)

 

 

Au réveil,  belle vue depuis le balcon : le Annapurna south et le Himchule trônent ensoleillés et majestueux au-dessus de la vallée encore sombre. Petit déjeuner sur la terrasse face aux deux géants et départ pour notre dernière journée de marche. On descend la vallée doucement malgré quelques remontées. On traverse des petits hameaux isolés avec des cultures, des gens au travail dans les rizières. Les femmes s'affairent dans les champs : c'est le temps de couper le riz à la cerpe. Les hommes eux transportent les marchandises entre les villages ou retournent la terre à la charrue à boeufs. De manière générale,  on a pu remarquer que plus on montait moins il y avait de femmes. La vie isolée et rude est trop difficile à gérer pour celles qui s'occupent du foyer et de leur famille. A partir de Siwai,  on récupère la piste qui sert de route et qui avance de plus en plus dans les montagnes.  Après 4h de marche, on rejoint Birethanti,  le check point des trekkeurs. On mange un petit sandwich au fromage de yack accompagné d'un thé à la menthe fraîche,  c'est frugal mais nécessaire parce qu'on a un coup de fatigue. Nous devons marcher 25 min de plus pour attraper notre bus à Nayapoul,  notre point de départ.  2h de bus local à l'indienne plus tard (un arrêt qui dure, un accident avec un bus, un check point où on paye une taxe à on ne sait pas qui et des arrêts fréquents pour faire monter et descendre tous les passagers ), nous revoilà à Pokhara. On finit par un petit trajet en taxi jusqu'à l'hôtel.  On se sépare de Sanju, notre gentil guide porteur, que l'on remercie vivement. On se trouve un hôtel car celui départ est complet. Douche chaude appréciée. On prend notre temps avant d'aller dîner (momo et chicken soup). On en profite aussi pour se reconnecter avec le monde...

 

Pokhara

 

Pokhara (पोखरा) est une ville du centre du Népal, à 198 km à l'ouest de  Kathmandu. Elle est touristique et populaire car elle est au point de départ des treks dans les Annapurnas. Elle possède un joli lac entourée de montagnes. C'est la 2ème ville du Népal. 

On y visite le quartier Old Pokhara à l'architecture Newar : ce sont de vieilles maisons en briques rouges avec des portes, encadrements,  balcons, en bois sculpté.  il y a peu de touristes par ici,  on voit la vie des gens. Puis balade au bord du lac où les népalais se pressent pour louer des petits bateaux pour se rendre sur une île au milieu du lac où il y a sûrement une fête religieuse.  Beaucoup de gens se baladent aussi au bord du lac, à pied, à vélo. On déjeune d'ailleurs au bord du lac.

 

Dans l'après midi on prend l'avion de retour pour Kathmandu. Petit avion de 16 places. On longe la chaîne himalayenne qui restera cachée en grande partie à cause des nuages. Dommage...

 

A Katmandu,  le taxi nous lâche assez loin de l'hôtel que l'on cherche. Il faut slalomer dans les petites rues dans les quartiers de Durbar square et de Thamel au milieu des piétons, vélos,  motos, voitures, pousse pousse, Enfin on arrive à l'hôtel Ganesh Himal. Le Welcome drink sera un thé super bon : le masala thé (thé népalais aux épices). 

Kathmandu

 

On part à la découverte de la bruyante Katmandu. On commence par la visite de Durbar square, centre névralgique, historique, religieux et touristique de la capitale. C'est un ancien palais qui comprend plusieurs cours intérieures et des bâtiments autour. Ils sont faits en briques rouges avec des toits inclinés.  Les portes, fenêtres sont sculptées. C'est magnifique, malgré les destructions causées par le tremblement de terre en 2015. Beaucoup de façades, partout dans la ville, sont consolidées par des étais mais pas de réelles traces de travaux de reconstruction. Les gens n'ont rien touché du gouvernement. Beaucoup vivent encore, 18 mois après la catastrophe, dans des campements temporaires qui durent ...

Autour du palais, il y a de nombreux temples autour desquels se pressent des vendeurs en tout genre : offrandes,   colliers, des fleurs plus les Sâdhus peinturlurés qui essaient de soutirer un peu d'argent aux touristes. Tout ça est très coloré,  c'est un spot à photos !

 

Puis on se fait une balade à pied dans l'après-midi tout autour dans le quartier. Toujours des petites rues, des cours intérieures, de temps en temps des temples et des stupas au milieu des habitations.  En fin d'après-midi les rues deviennent bondées, on a peine à avancer. On prend un bain de foule. On apprend que les gens viennent faire des achats pour des fêtes à venir. On nous parle de festival qui doit durer 5 jours : un jour pour les chiens, un pour les vaches, un pour les frères et sœurs... Les gens viennent acheter des poudres colorées, des offrandes de fleurs. Il y avait déjà un festival d'une semaine il y a quinze jours ! Le Népal est le pays qui possède le plus de jours fériés de loin devant les autres pays : plus de 45 dans l'année !!

 

Retour à l'hôtel. Puis trajet un peu long pour l'aéroport puisqu'il faut bien sortir de ces  petites rues ! C'est avec un concert de klaxons et beaucoup de bruit que l'on quitte le centre de Katmandu.